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Keep calm et soyons gentils

Voilà presqu’un mois que je n’ai plus rien posté. On est loin de la fréquence que je m’étais fixée au départ. Voyez-vous… Ces derniers jours, mon cerveau ressemblait à une ratatouille qui aurait cuit 3h de trop. Un embrouillamini de pensées sans consistance. Alors, moi qui voulais garder un ton jovial dans mes textes, je ne parvenais plus qu’à tirer un jus poisseux et déprimé de mes idées. Bref, j’ai laissé ma tête partir en vacances quelques jours.



Pendant ce temps-là, j’ai ressorti mon balai. J’ai fait les poussières dans tous les coins et je me suis rendue compte qu’en fait, j’ai envie de vous parler de plein de choses. Pas forcément de qui est joli et c’est très bien comme ça.


Alors que ma santé mentale est clairement en danger ces temps-ci, j’ai envie de partager avec vous une question qui me taraude depuis toujours.


Pourquoi l’être humain ne peut-il se contenter d’être gentil ? (C’est pô zuste)

Je veux dire par là ; ouvert, sans attente et profondément empathique.

Je me dis que la vie s’en trouverait vachement simplifiée, non ?


Pourquoi avons-nous toujours tendance à nous mettre dans des situations inextricables qui nous mènent inévitablement à la déception, l’incompréhension, la rancœur, la méchanceté.


Je me suis toujours laissée dire qu’il n’y avait que les gens pas assez occupés qui trouvaient le temps de médire. Parallèlement, j’ai toujours eu l’impression que si je m’arrêtais, j’en mourrais. Du coup, ces deux grandes phrases mises côte à côte me font réfléchir. Il est vrai que lorsque je freine un peu le rythme infernal de ma vie, j’erre et me focalise sur le négatif, j’ai alors (horreur et angoisse) effectivement plutôt tendance à critiquer, à porter des jugements. Le monde extérieur me semble si laid, que sortir de ma bulle me demande un effort surhumain. Les interactions sociales passent au dernier rang de mes priorités vu que de toute façon, je cite « c’est moi où ils sont tous fous ? » (*soupir désespéré*)


J’ai récemment lu quelque part que nos neurones se développent, entre autres facteurs, lors des contacts sociaux que nous entretenons. Plus nous participons à la vie collective, plus nous développons de nouveaux neurones. Ce qui sous-entend, si je sors les éléments de leur contexte pour les attacher de manière simpliste à mon raisonnement, que si je m’arrête, je m’isole, je n’évolue plus… Pire, je me dégrade car je perds des neurones à chaque instant sans en créer autant que si je côtoyais du monde.

Voilà qui est tout bonnement effrayant et motivant à la fois.


Motivant car la femme en moi, positive, avenante et optimiste n’est pas complètement détruite. Oui, je crois qu’il est encore possible de nouer de nouvelles relations intéressantes. Oui, partager des moments conviviaux dénués de tous jugements avec d’autres êtres humains reste possible. Oui, à la vie. Oui aux neurones. Oui oui et oui.


Quant à savoir ce que je ferai des ours mal léchés que je croiserai lors de cette entreprise à paillettes et bien… Ils iront se faire coiffer les poils ailleurs. Mon costume blanc de colombe ne passera pas au pressing après s’être fait asperger d’un jet de bave puant. Quoi qu’il arrive, je garderai le cap Capitaine. J’embarque mon livre sur les accords Toltèques et m’en vais affronter les semaines à venir. Je n’ai pas le choix, ma vivacité intellectuelle en dépend.


Bisous, love, vous êtes merveilleux, beaux, carrément tops et puis surtout... vraiment gentils de me lire.



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